C'est quoiqu'on fait dans ces moments-là?
Bon, ça fait un moment que je me pose cette question (8 ans en fait de problèmes récurrents et la dernière année de cauchemar): non, ce n'est pas de mon nombril que je parle (une fois n'est pas coutume) mais de celui de la fille qui a partagé ma chambre pendant les 12 premières années de ma vie, j'ai nommé ma frangine.
J'aimerais que les choses soient aussi rigolotes, mais ce divorce se passe plutôt très mal - pour les parents, c'est triste mais dans "l'ordre des choses", c'est surtout pour les enfants que ça me fait mal à l'intérieur de mon petit ventre à moi. Et ça fait aussi mal à mes fifilles, qui voient bien que leurs cousins sont tristes, et qui se posent toutes sortes de questions (c'est vrai quoi, Testo et moi on peut plus se bagarrer en paix sans être taxés de "parents qui divorcent").
Ce soir, mon futur-ex-bôf a appelé Testo, un peu parce qu'il était mal, un peu parce qu'il voulait qu'on parle à ma frangine (la communication se fait par tierce personne à ce stade), un peu je sais pas trop pourquoi étant donné qu'on ne s'est jamais vraiment parlé en 8 ans de bôfitude (et qu'il nous a toujours considérés comme des sous-catégories de tarés qui élèvent leurs enfants en les couchant à 20h et en leur demandant de bien se tenir à table, l'horreur).
Nous, on essaie de ne pas être entre l'arbre et l'écorce (comme dit la sagesse populaire...), mais quand c'est la famille, c'est dur. Et quand on y arrive, on nous le reproche bien sûr.
On aimerait juste pouvoir aider les petits à défaut des grands, mais on n'y arrive pas, les choses sont trop emmêlées, trop sensibles...
C'est quoiqu'on fait dans ces moments-là, hein, dites?