ça m'apprendra bis.

Que celui qui est en train de piquer ma poupée avec des petites épingles se dénonce!

Comment ça, personne? Alors, qu'on m'indique la marche à suivre vers la rédemption s'il vous plaît. J'ai vraiment du faire des bêtises...

Bon, donc, 3 grippées à la maison, un mari au Japon qui est fort heureusement rentré depuis, je vous raconte pas Hiroshima dans le reste de la famille, et lundi dernier, mon chef de service numéro 1 (ah, je vous avais pas dit que j'avais deux boulots?) qui m'improvise un entretien annuel collectif avec tous les collègues de la réunion du lundi présents: "alors, que pensez-vous du travail de music (mon chef m'appelle par mon petit nom), est-ce que ça peut être mieux?", "music, fais-nous un bilan ce qui est en cours pour toi, et à quel état d'avancement tu es", "music, je crois qu'il faudrait rajouter ci et ça, et encore ci et encore ça à ton travail, vous ne croyez pas les autres?".

Moi, estomaquée de ces façons de faire, je vais voir la secrétaire "mais j'ai fait un truc qui l'a énervé?". Bon, elle, elle voyait pas. Mais ça a vraiment du se passer, parce que depuis il me lance des regards noirs et m'a exclue d'une réunion ce matin (bon, j'étais pas la seule à être exclue à la dernière seconde, mais quand même). Je lui ai demandé un VRAI entretien annuel entre 4 yeux aussi sec, histoire de pouvoir aussi lui dire ma façon de penser, quoi.

Ah, mais j'ai un deuxième boulot, je vous disais. Bon, mardi, je vais à mon boulot numéro 2, pleine de courage (rappelez-vous, grippe, seule à la maison, un meeting qui ne fait pas partie de mon boulot de base donc à faire en plus le soir chez moi - le meeting débute le 2 décembre, genre). Et là, ma collègue de bureau: "ouh là, faut que je te parle, la chef est pas contente, elle a dit à l'autre collègue qu'elle allait te virer, faut que tu l'appelles".

Bien bien bien, donc, les griefs de celle-ci: "tu travailles trop, tu es trop autonome, tu ne me fais pas assez de rapports, tu ne délègues pas assez, les choses avancent mais je ne le sais pas, si ça continue comme ça, je ne pourrai plus travailler avec toi, il faut que tu le saches".

?????????

OK, les filles, y'a un truc. Ou alors, caméra cachée?

Bon, j'ai toujours pas compris. Mais le week-end est passé (en plus, à travailler 20h sur mon meeting sans sortir les gosses et sans lever la tête de mon ordi), et je suis toujours aussi dégoûtée.

J'ai envie de démissionner et de taper sur mon clavier.

Ah, merde, j'ai un crédit d'appart et 3 filles.

Comments

[music35]

En fait, j'ai eu mon "véritable" entretien annuel demandé à mon chef numéro 1: il est effectivement fâché qu'on ne "m'exploite" pas plus dans son service vu mes compétences, donc à moi d'organiser mon travail pour "augmenter la demande". En gros, il faut que je tanne les autres pour qu'ils me demandent plus de travail, quoi. Bon, moi qui croyais pas mal travailler déjà, OK, OK, message reçu.
Chef numéro 2: je lui prépare un petit discours perso sympa, genre demain: si tu veux que je continue à travailler comme ça, faut que tu payes.
Sinon, j'ai pris ma décision, je me barre. Tant pis pour les conséquences, je ferai des petits boulots par-ci par-là pour compenser, voilà tout. Ou alors, je travaillerai les vacances, puisque je serai à mi-temps.
Verdict: fin de semaine...

[evanescence]

Ben ça... ya des moments comme ça malheureusement. Moi, cette année, ça a été la malchance avec les voitures...écatombe!

[mamanenvrac]

Oui, alors comme toi, je vois pas ce qu'on te reproche, si tu fais ton taf et que ça "avance", ta chef est pas nette. Elle a peut-être les boules que tu bosses si bien sans en référer à "Elle". Bon, courage, tiens bon. Et bon rétablissement à tes ptits bouts !! Si seulement parfois, il pouvait effectivement sortir Marcel Belivaut de derrière une caméra cachée !! Mais, bien souvent les blagues de la réalité dépassent celles de la fiction ;)