Leur apprendre à ne rien faire...
Cette année, j'ai testé la simplification de l'emploi du temps.
Je m'explique: l'an dernier, j'ai passé mes mercredis aprèm, soi-disant libérés pour passer du temps de qualité avec mes bambines chéries, à faire le taxi et m'énerver considérablement contre lesdites bambines. D'où, culpabilisation et inutilité de la démarche (enfin, presque, elles ont quand même fait danse, éveil musical, instrument...).
Bref, cette année, j'ai décidé d'arrêter MON hyperactivité et de transmettre autre chose à mes filles que s'agiter en tous sens en permanence.
Donc, mercredi aprèm vraiment libérés, nous allons depuis 2 semaines glandouiller en famille à la bibliothèque municipale, s'asseoir sur des poufs, dire OUI à la lecture de 10 livres d'affilée même idiots, prendre tous les livres qu'on veut en prêt, et manger une glace en terrasse en sortant.
Puis, retour à la maison, détendues, encore un petit moment à être ensemble ou seules dans notre coin-coin perso pendant que maman cherche pounette numéro 3 à la crèche, puis vérifie tranquillou les devoirs sans hurler d'emblée du fait de l'énervement (du coup, contraintes mieux supportées que si maman a déjà hurlé 3h dans la journée "DEPECHEZ-VOUS!")...
Et si on arrêtait la surenchère éducative?
C'est vrai, c'est dur de dire "non" quand on nous culpabilise de ne pas faire écouter du Mozart à nos foetus...