Famille de coeur...

Encore un poncif... Mais je n'en suis plus à ça près, alors allons-y.

"Le temps des tempêtes arrive
Avant qu'on l'ait prédit
Amours impossibles
Défaites, ironie
Quand tout s'abîme, quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu'une île, un port, un parti
On n'est riche que de ses amis
C'est dit"

OK, je suis une fichue midinette qui aime Goldman (pas Calogero, attention, hein, encore qu'il ait enfin eu l'intelligence de faire écrire ses textes par quelqu'un d'autre), mais je suis en train de découvrir que la "famille" de ses amis, c'est celle qui apporte finalement peut-être le plus de réconfort. Parce que c'est celle dont on attend le moins? Parce que c'est celle qu'on a choisi et celle avec laquelle on évolue, contrairement à sa famille du sang dont on s'éloigne inexorablement et douloureusement au fil des années?

Peut-être aussi parce que ce sont les expériences qu'on a avec ses amis qui nous constituent petit à petit, et c'est par là même qu'on est lié et qu'on s'enrichit, qu'on évolue et qu'on vit en tant que sujet, toutes choses qu'on partage difficilement parfois avec sa famille, en fonction de nos choix et de nos volontés...

Bizarre, la vie.